
Cette mine d’or, située au sud-est du Mali, domine au loin, menaçante, le village de Sadiola, un village fantôme comme dans les westerns : quelques bars où les prostituées attendent le client, des étales misérables où l’on vend encore des tamis pour l’orpaillage traditionnel, dérisoire à côté de l’immense mine et de ses moyens gigantesques.
Nous sommes à soixante kilomètres de la ville de Kayes, région la plus pauvre du Mali, celle d’où part la majorité des candidats à l’immigration.
Seydou a travaillé trois mois dans la...
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